Les sergents d’armes ont fait leur apparition dès le 13e siècle en tant que gardes du corps ou serviteurs armés des rois et des reines. Au 15e siècle, un sergent d’armes a été nommé à la Chambre des communes au nom de la monarchie. Toutefois, la Chambre des communes fut rapidement en mesure de choisir son propre sergent d’armes pour assister le président et la Chambre des communes en général. Aujourd’hui encore, le sergent d’armes assiste le président de l’Assemblée législative et les députés. Il voit à la sécurité du président, des députés, du personnel et des invités de l’Assemblée législative.
L’une des principales tâches du sergent d’armes est de veiller à la garde de la masse. Lors de la procession du président qui ouvre chaque séance de travail, le sergent d’armes guide le président, le greffier, le greffier adjoint, le greffier des comités et deux pages dans la Chambre de l’Assemblée législative. Il porte la masse sur l’épaule droite avant de la déposer sur un présentoir spécial devant la table des greffiers, où elle reste pendant toute la séance : elle symbolise l’autorité de l’Assemblée. Lorsqu’il est en Chambre, le sergent d’armes siège au bout de la pièce, et fait face au Président.
Le sergent d’armes est également chargé d’administrer le programme des pages de l’Assemblée législative. Il établit l’horaire de travail et les normes de comportement, il fournit les uniformes et assure la supervision générale quotidienne du programme.
Procession du président
Il escorte le président de l’Assemblée législative dans le cortège d’ouverture de chaque séance, où il devance le président, le greffier, le sous-greffier, le greffier de comité et deux pages.
Le sergent d’armes transporte la masse sur une épaule et la dépose en face de la table des greffiers. Elle y demeure durant toute la séance symbolisant l’autorité de l’Assemblée. Dans la Chambre, le sergent d’armes s’assied en face du président.